Résurrection

Bonjour, je suis le frère Paul Adrien d'Hardemare et vous écoutez le podcast « La Bible en continu » dans lequel nous découvrons l'intégralité de la Bible, en 1 an. La traduction utilisée est la Bible de la liturgie. Avec mes frères dominicains de Prier dans la ville, de l’Amour vaincra et de l’École biblique de Jérusalem, je vous propose chaque semaine d'entendre un morceau de l'Ancien Testament, un psaume et un morceau du Nouveau Testament en lecture continue. J’introduis chacun de ces textes pour que vous en goûtiez la saveur et en tiriez bénéfice pour votre foi.

Épisode 45. 

Nous commençons par nous mettre en présence de Dieu avec le psaume 150. Dans ce psaume, nous sommes invités à louer le Seigneur avec tout ce que nous sommes, avec tous les instruments, avec toute la création. Que cela puisse inspirer le reste de notre vie. 

Nous continuons et nous terminons aujourd'hui notre lecture du livre d'Isaïe. Il est étonnant de voir à la lecture de ce livre, et surtout de cette fin, comment est-ce que, avec les paroles de consolation et les images poétiques et saisissantes où Dieu exprime sa tendresse pour son peuple, il y a aussi des avertissements qui sont macabres. À voir par exemple, la dernière phrase du livre d'Isaïe : « Leur vermine ne mourra pas, leur feu ne s'éteindra pas. Ils n'inspireront que répulsion à tout être de chair. » On a déjà ici un pressentiment du feu inextinguible dont parlera Jean le Baptiste ou alors des pleurs et des grincements de dents qu’évoque Jésus. Oui, le prophète Isaïe se situe dans la grande lignée des prophètes et en même temps qu'il parle de l'amour, de la transcendance et de la miséricorde de Dieu, mais aussi l'homme face à ses choix. Il convient à chacun de choisir ce qu'il veut vivre et d'assumer et d'être responsable de ses actes.

C'est peut-être à travers la lecture du livre d'Isaïe que se laissent deviner le mieux et le ciel et le paradis, le ciel avec les paroles de consolation et l'image saisissante d'un Dieu qui aime comme un époux, son peuple, mais aussi l'enfer avec ses avertissements répétés. 

Nous passons maintenant à notre lecture de l'évangile selon saint Matthieu, où, cette fois-ci, après la crucifixion de Jésus dans l'épisode précédent, succède maintenant sa résurrection. La victoire sur la mort de Jésus est remportée, ouvrant la voie à la mission universelle de l'Église qui peut maintenant répandre la Bonne Nouvelle, l'Évangile à travers le monde. 

L'évangile de Mathieu se termine par ce qu'on appelle « la grande inclusion ». Jésus dit à ses disciples, dernière phrase : « Et voici que, moi, je suis avec vous jusqu'à la fin des temps. » « Moi, je suis », titre divin ; « avec vous », l'Emmanuel, c'est en tout cas ce que signifie ce prénom en hébreu, « Emmanuel », Dieu avec nous. Ce qui reprend cette phrase énoncée au premier chapitre, au tout début de l'évangile selon saint Matthieu : « Voici que la Vierge concevra, elle enfantera et on lui donnera le nom d'Emmanuel, ce qui se traduit, Dieu avec nous. » La dernière phrase de l'évangile montre que Dieu a bien accompli cette promesse. 

Je vous donne rendez-vous prochainement pour un nouvel épisode de « La Bible en continu », notre rendez-vous hebdomadaire et intégral avec la Parole de Dieu.

Si ce podcast vous a plu, soyez prophète. Partagez-le à vos amis qui n'osent pas ouvrir la Bible. Que cette parole entendue grandisse en vous et porte son fruit. Je vous remercie.

Textes liturgiques © AELF, Paris