Puisque nous parlons de la joie, comment ne pas donner la parole aux jeunes ?
Ils sont, comme disait le saint pape Paul VI « comme l’Alléluia dans la liturgie : une joie toujours nouvelle ».
Ils ne sont pas l’Eglise de demain : ils sont l’Eglise d’aujourd’hui, rayonnante joyeuse, tourmentée, inquiète, forte et fragile. Cédric, qui a eu une enfance douloureuse, nous raconte comment le Christ lui a donné la joie. David, qui a souffert dans son pays à cause de sa conversion au christianisme, nous dit comment la joie du Seigneur est son bouclier. Amicie et Côme, qui se sont mariés en juin dernier, témoignent que comme l’amour, toute joie vient de Dieu. Laurène, rescapée des attentats de 2015, nous dit pourquoi la joie est possible dans un monde dur.
Au milieu de ces jeunes, le fr. Bernard-Dominique, 88 ans, plein de sagesse, témoigne à sa manière de la joie profonde qu’on puise dans la parole de Dieu. Chacun à leur manière, ils nous invitent en cette deuxième semaine de retraite de l’avent à la confiance, c’est-à-dire à la foi.
Bonne semaine !
frère Philippe Verdin, op