Saint Dominique est le fondateur de l’Ordre des Prêcheurs, mieux connu aujourd’hui sous le nom de dominicains. Il est né vers 1175 en Espagne.
Alors qu’il est chanoine du chapitre de Guzman, il part en voyage avec son évêque, et traversant le Languedoc, il est ému par l’hérésie cathare qui sévit dans cette région. C’est là que débute la sainte prédication.
Il commence par donner l’habit religieux à un groupe de femmes à Prouilhe en 1206 et prêche pendant presque 10 ans dans cette région, le plus souvent seul, de village en village, dialoguant simplement avec ceux qu’il rencontrait. « Il trouvait, dit un témoin, des accents si bouleversants que très souvent il s’émouvait lui-même jusqu’aux larmes et faisait pleurer ses auditeurs ». Il témoignait de la force de la Parole de Dieu qui convertit les cœurs.
En 1215, deux compagnons décident de s’adjoindre à lui et rapidement de nombreux autres, si bien que dans un geste prophétique, Dominique décide de les envoyer tous deux par deux à travers toute l’Europe.
Prêchant le jour, priant la nuit, encourageant les frères et les sœurs, Dominique épuise ses forces au service de l’Evangile et des communautés qui se multiplient.
En 1220, il rédige les Constitutions qui règleront l’organisation de la vie des frères. Leur mode de vie sera celui des pauvres pour le Christ : « ne parlant que de Dieu ou avec Dieu », ils iront sur les routes, mendiant leur pain, annonçant la Bonne Nouvelle de l’Evangile. Lui-même rêve de partir encore plus loin, jusque vers les Cumans, ces païens de l’est de l’Europe dont il avait découvert l’existence.
Après le Chapitre de 1221, il tombe malade. Il meurt le 6 août à Bologne, entouré de ses frères.
« Dieu lui avait donné une grâce spéciale envers les pécheurs, les pauvres, les affligés : il en portait les malheurs dans le sanctuaire intime de sa compassion. Une de ses demandes fréquentes et singulières à Dieu était qu’il lui donnât une charité véritable et efficace pour le salut de tous les hommes. » Libellus 12, 13, Jourdain de Saxe