« J’ai un grand désir que le peuple chrétien réfléchisse durant le Jubilé sur les œuvres de miséricorde corporelles et spirituelles. Ce sera une façon de réveiller notre conscience souvent endormie face au drame de la pauvreté, et de pénétrer toujours davantage le cœur de l’Évangile ». Retraite dans la Ville a fait sien le désir du Pape François. Arrêtons-nous aujourd’hui sur les œuvres corporelles.
(Polyptyque des Sept Œuvres de miséricorde du Maître d’Alkmaar pour la Grande église Saint-Laurent de Alkmaar)
Déjà, la tradition juive insiste sur l’importance des pauvres aux yeux de Dieu, Lui qui se nomme Père des orphelins, défenseur des veuves, qui aime l’immigré, lui donne nourriture et vêtement, qui commande Aimez donc l’immigré, car au pays d’Égypte vous étiez des immigrés.
Mais Jésus va plus loin. À la fin du chapitre 25 de l’Évangile selon saint Matthieu, Jésus décrit son retour glorieux à la fin des temps. Il y détaille six actes d’amour envers les plus démunis et déclare : chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait. Mystérieuse institution du pauvre comme présence de Dieu tout proche de nous.
Ces 6 actes de charité, auxquels la tradition chrétienne a ajouté un 7ème – le respect des morts – sont devenus les 7 œuvres corporelles de miséricorde. Nous vous proposons au cours du carême de les redécouvrir à travers 7 reportages vidéos.
Et vous quels sont vos œuvres de miséricorde ?
Frère Benoît Ente, op
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