Pour ces derniers jours de notre retraite, c’est le frère André, Dominicain brésilien, qui partage sa manière d’accueillir l’Enfant-Dieu dans sa vie. L’identité de notre foi colorée par notre langue natale, le petit éléphant Babar et les relations familiales chez Jésus sont les thèmes originaux qui nous permettent d’approfondir le mystère de la naissance de Dieu.
Frère André, qui es-tu ?
Je suis un Dominicain de la Province du Brésil, ordonné prêtre en 2010. Aujourd’hui je vis au Couvent Saint-Jacques, à Paris. Je suis venu en France pour poursuivre des études de théologie – une recherche sur la Sainte Trinité. Avant de venir en France, j’étais responsable des jeunes frères étudiants et professeur de théologie à São Paulo. Lire la suite »
Pour notre troisième semaine de retraite en Avent, nous retrouvons avec joie la sœur Anne Lécu. Dominicaine, théologienne, médecin, confrontée par son travail en prison à la violence de ce monde, elle a le don de montrer comment Dieu vient dans les ténèbres de nos existences pour y faire resplendir la lumière de l’espérance. « la lumière est venue dans ce monde et les ténèbres ne l’ont pas saisi » proclame avec audace le prologue de l’Evangile selon Saint Jean.
Soeur Anne, qui êtes-vous ?
Je suis une soeur Dominicaine de la Présentation de Tours. Je vis en communauté à Paris, avec 8 autres soeurs. Je partage mon temps entre le travail de médecin en prison, la participation à un séminaire d’éthique biomédicale au Collège des Bernardins de Paris et diverses conférences et écritures de textes.
Que représente pour vous le temps de l’Avent ?
L’Avent, c’est toujours une nouveauté, une nouvelle année qui commence. Durant ces semaines, je suis remplie par la joie d’attendre, de guetter cette nouveauté inouïe : Dieu vient dans la nuit, le silence et la discrétion comme un petit enfant qui a besoin de nous. Quatre semaines ne sont pas de trop pour réapprendre à le recevoir.
Quelle est la place de la Parole de Dieu dans votre vie ?
La Parole de Dieu, c’est le Christ. La Bible, c’est mon paysage. Je m’y promène pour de longs vagabondages ou pour des plongées rapides. Ces balades sont toujours une source d’émerveillement, de découvertes. La Bible raconte nos vies. J’aime la faire découvrir, la raconter, la faire aimer. Elle nous donne des mots pour dire notre recherche de Dieu.
Pour notre deuxième semaine de retraite, sept jeunes volontaires de Dom&Go relisent leur expérience de service aux quatre coins du monde à la lumière de l’Enfant-Dieu. Rémi dans une église envahie par les lianes et les oiseaux au Pérou, Thibault apprend à prier en Haïti, Bénédicte au chevet des mourants dans un hôpital du Cameroun, Thibault sur une île du Pacifique initie à l’informatique, François dans une banlieue chaude de Bogota, Amaury sous les remparts de Jérusalem, Alford, séminariste philippin, enseigne la prière du chapelet dans les classes en France. Le Christ est lumière pour tous les peuples. Notre découverte de la pratique religieuse des autres change et fait grandir notre propre foi.
Frère Franck Dubois, Directeur de Dom&Go, nous présente l’association :
Frère Franck, pourquoi avez-vous lancé Dom&Go ?
Il y a presque trois ans, les frères Dominicains de notre Province se sont réunis en chapitre. Ils ont décidé de lancer un programme de volontariat international. J’ai eu la chance d’être désigné pour démarrer cette aventure. Très vite il a fallu constituer une équipe, se renseigner auprès des autres associations de volontariat catholique. Et rapidement, les premiers candidats ont frappé à notre porte. Nous sommes alors partis en quête de missions à travers le monde… déjà quarante volontaires depuis le premier départ !
Quels sont les critères pour partir dans d’autres continents avec Dom&Go ?
La flexibilité est la principale qualité requise : une fois déposé son sac à dos à l’autre bout du monde, on se rend vite compte que la mission ne ressemble pas tout à fait (ou pas du tout) à ce à quoi on s’attendait. C’est là que les choses sérieuses commencent ! Il faut aussi être ouvert d’esprit, et surtout bien dans ses baskets… On ne part pas pour fuir un problème qui nous précédera très certainement là où nous sommes envoyés. Et puis, nous sommes une association jeune : nos volontaires sont souvent des pionniers. Presque toutes nos missions sont de nouveaux postes. Il faut aimer l’aventure !
Les volontaires partent avec Dom&Go depuis deux ans : quelles leçons retirent-ils de ces séjours à l’étranger? »
Il y autant d’histoires que de départs… Il n’est pas rare que la mission soit difficile, au bout d’un certain temps : perte de repères, isolement, ou même déceptions sur le contenu de la mission ou sur l’accompagnement offert par la communauté. Mais en même temps, chaque aventure comporte son lot de découvertes. Beaucoup de jeunes ont repoussé les limites de ce qu’ils se croyaient capables de faire : se découvrir proche des personnes malades à Yaoundé, rencontrer la grande pauvreté en Haïti, toucher du doigt les effets du changement climatique en Océanie. Ils rentrent grandis par ces défis surmontés, et enrichis d’une connaissance inattendue d’eux-mêmes. Souvent, ils s’engagent en rentrant en France dans une association, dans leur paroisse : c’est le plus beau cadeau qu’ils peuvent nous faire.
Pour cette première semaine de l’Avent, nous voilà partis au Viet Nam avec le frère Dominique. L’annonce de la venue d’un Sauveur, Dieu fait homme bouleverse nos fantasmes d’un d’un Dieu lointain, puissant et implacable. Au Viet Nam, le roi était jadis une autorité redoutée, un juge inaccessible, un quasi dieu sur terre. Or le roi de gloire vient à nous sous la figure d’un bébé fragile, apparemment semblable à tous les bébés de la terre. La découverte de la proximité de Dieu est une révolution : Dieu se fait homme pour que les hommes puissent devenir Dieu…
Qui es-tu, frère Dominique ?
Je m’appelle frère Dominique Thành Lượng. Je suis entré chez les Dominicains au Viet Nam en 1993. J’ai prononcé mes mes voeux en 1997, dans un couvent dominicain à Saigon.
J’ai été envoyé l’an passé en France pour aider les frères du couvent du Lille. Je donne un coup de mains à une paroisse de la banlieue lilloise et je mets ma formation technique en audiovisuelle au service de Retraite dans la Ville.
Quelle est la place de la Parole de Dieu dans ta vie ?
La Parole du Seigneur que j’ai choisie lors de mon entrée dans la vie religieuse c’est ce verset de saint Jean : Dieu est amour (1 Jn 4,8). Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, pour la première fois dans l’histoire des civilisations, que ce soit dans le monde occidental ou dans le monde oriental, Dieu se révèle non plus seulement comme le tout puissant, le créateur, le sage, le bienveillant. il est carrément l’amour. Amour est son nom, et il est la source de tout amour. Alors, ma vie dominicaine a pour unique but de chercher Dieu et de parler de Son amour. Cette parole d’amour, c’est avant tout dans la Bible qu’elle résonne.
Qu’est-ce qui te semble le plus important dans le temps de l’Avent ?
Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique. (Jn 3, 16). Noel c’est pour moi Dieu qui s’est fait chair et qui vit parmi nous. Jésus enfant nous révèle Dieu le Père. Quel paradoxe ! C’est la grande nouveauté du christianisme par rapport à l’autre religion le bouddhisme dans mon pays le Viet Nam.
Frédérique de la communication et des médias sociaux dans les alentours de la communication et des médias sociaux dans les alentours de la communication et des médias sociaux dans les alentours de la communication et des médias
Bonjour ma Soeur Anne-Claire,
Je tiens à vous remercier ainsi que tous ceux qui ont participé à l’organisation de Week-end au Couvent à Toulouse.
Une belle découverte des lieux et un bonheur d’être avec vous, d’apprendre, et de prier avec la communauté. Merci pour tout.
Christine
Bonjour Père NISSIM,
Je suis un fidèle téléspectateur du JOUR DU SEIGNEUR et j’ai été quelquefois surpris par certaines positions exprimées dans les homélies, mais aujourd’hui je suis choqué par la vôtre au point de vous l’écrire pour libérer ma conscience.
« Tu as volé, oui, mais tu n’es pas un voleur »
« Tu as commis un assassinat, oui, mais ATTENTION, tu n’es pas un assassin »
C’est une véritable provocation, en même temps qu’une offense, à l’égard des victimes des voleurs et des familles dont un proche, souvent un enfant , a été assassiné et qui conserveront toute leur vie leur chagrin.
En les absolvant publiquement vous êtes involontairement leur complice pour leurs actes passés et pour ceux que beaucoup d’entre eux commettront en récidive à leur sortie de prison. Ils ne seront ni voleurs, ni assassins, alors !
Peut-être présenterez vous vos regrets aux personnes meurtries, comme je l’ai été, par ces propos qui méprisent les victimes en chérissant leurs bourreaux.
Cordialement,
Claude Roudière
Il y a longtemps , pour avoir regardé une émission à propos d’obligations des enfants vers leurs parents vieillissants , que je me pose la question de savoir comment un moine , ou une moniale , ou autres religieux y font face , en même temps que leurs frères et sœurs, en ce qui concerne la partie financière particulièrement, et l’accompagnement des aînés, Sœur Anne a l’air très ouverte à plein de questions concernant la vie de tout le monde . Je lui serais très reconnaissante de me donner une réponse. Très cordialement . C. Lopez.
Bonjour Frère Sylvain
Comme vous je suis natif de Rennes en 1944 et ai fréquenté l’école St. Joseph des Sacré Coeur dirigés par les Frères de Ploermel, que l’on appelait « Les Frères quatre bras » et ce jusqu’à mon certificat d’étude, ma classe était juste au-dessus du cinéma.
Je vous remercie pour vos homélies pour le Rosaire de Lourdes que j’ai suivi sur le site du Sanctuaire, cela m’a un peu reboosté elles ne sont plus des sermons de ma jeunesse, vous y mettez tout votre cœur pour nous faire aimer Jésus et Marie. Frère Sylvain par vos prières, je vous demande d’aider ma famille à retrouver le chemin de l’église et à participer aux sacrements ainsi que mes petits enfants
Que le Seigneur et l’Esprit Saint vous accompagnent chaque jour
Union de Prières Jean Yves
Bienvenue sur le Journal
de Retraite dans la ville
Notre journal est un espace d’échange entre les frères dominicains du couvent de Lille et les retraitants de Retraite dans la ville. Au fil de l’année, nous publions régulièrement des articles afin de vous tenir au courant de l’actualité des retraites et vous présenter nos prédicateurs.