Le témoignage de Béatrice
Béatrice témoigne de son expérience avec les retraitants d’Avent dans la Ville. N’hésitez pas à faire de même dans vos commentaires.
Depuis de nombreux mois, j’entendais le cri incessant du Pape nous interpellant face au drame des réfugiés. Que je pouvais faire moi, concrètement ? Je me suis mise à prier
J’étais très touchée par cette détresse humaine et je me disais : ça pourrait très bien être nous. Comment aimerais-je être accueillie si j’étais moi-même obligée de fuir ?
Et cette phrase m’est venue à l’esprit « aime ton prochain comme toi-même ».
Ces personnes sont chacune une parcelle du visage du Christ, Lui qui nous invite à nous aimer, qui nous invite à accueillir l’autre fragile, étranger, souffrant. Des réfugiés sont arrivés dans ma ville et par un heureux hasard, je suis contactée pour intégrer dans mon groupe de prière des mères, une jeune maman afghane enceinte et déjà mère de 2 enfants qui souhaite, avec sa famille, faire route vers le Baptême.
Dès la première rencontre, je ressens beaucoup de tendresse monter en moi pour cette famille qui a vécu un chemin difficile pour arriver jusque chez nous.
Nous n’avons aucun mot commun en français et très peu en anglais.
Pas d’écriture commune, nous allons à l’essentiel.
A travers cette pauvreté d’expression qui nous unit, beaucoup de sourires et d’affection viennent réchauffer les cœurs et nous donnent une joie profonde: celle de se sentir reconnus, accueillis tels que nous sommes de part et d’autre dans le respect et le désir de Vivre au-delà de toutes les souffrances vécues!
Oui l’Espérance est là et elle nous devance !